[AT Event YAOI] Le Nicodemus / [Shar'aïkin & Bouton d'or]

Bien le bonjour,

La dernière fois, je vous parlai de mon texte pour Event YAOI.

Eh bien c'est avec plaisir que je vous informe faire partie des lauréates pour le recueil. Retrouvez donc Call et Domenic dans ma nouvelle intitulée : Le Nicodemus, dans le Love Shot #3 les 2 & 3 Novembre à la YYC.

Je suis très contente puisque je suis également présente dans le Love Shot #2 avec ma nouvelle Domino dont Bory avait fait une illustration.

Comme me l'a fait remarqué une copine : oui, les deux héros de ces nouvelles ont des prénoms qui se ressemblent... Dominique vs Domenic. J'aime beaucoup ce prénom et j'avoue que quand le perso a décidé de s'appeler ainsi, impossible de changer le nom XD

Je viens également vous informer que le tome 1 de Shar'aïkin ne sortira pas pour la YYC. Il y a finalement trop de travail dessus et comme avec Keiden, nous voulons vous sortir un truc qui va tuer sa mémé... Eh bien nous préférons reporter plutôt que de vous présenter un truc moche (enfin avec Keiden au dessin, faut être débile pour trouver ça moche... hein !). Par contre, à la place, nous vous proposerons un sketchbook en R16 (avec des illu hum coquines si si !) pour vous présenter l'univers. On espère ne pas vous décevoir et qu'il vous plaira.

De mon côté, Un bouton d'or sur le sable fait son bonhomme de chemin et la moitié est déjà finie. Je ne devais faire que trois parties mais finalement, la seconde semble prendre trop d'importance alors je la double (enfin sauf si entre temps la troisième est trop légère).
Je vous offre un petit aperçu :

Tout en descendant le large escalier en pierres qui conduisait aux chambres de ses filles comme il se plaisait à appeler les prostitués, hommes et femmes, qui travaillaient pour lui, Jungo pestait et marmonnait.
« Ce sale gosse de Mali, gronda-t-il de sa grosse voix. Oh la prochaine fois, je lui mets une rouste dont il se souviendra. Qu'importe qu'il garde la marque pendant trois jours. »
Il lissa sa longue barbe noire en expirant doucement et balaya d'un regard satisfait le petit hall où quelques clients et employés allaient et venaient. Une bonne quinzaine d'années plus tôt, Jungo avait ouvert son établissement dans la ceinture intérieure de la capitale, à quelques encablures des remparts protégeant le palais. Un endroit idéal où beaucoup de nobles et gros bourgeois passaient avant de rejoindre leur demeure. L'Exotique était sa fierté, une belle bâtisse aux allures orientales avec des moucharabiehs et une porte assez conséquente, en bois sculpté, surmontée d'un magnifique arc outrepassé. Le bâtiment d'un étage où se situaient les chambres des employés pour accueillir leurs clients, voyait son centre ouvert sur l'extérieur et occupé par un jardin avec un bassin au centre où il faisait bon se promener, deviser et flirter. Une douce odeur de lilas embaumait les lieux à la saison printanière. Tout autour du jardin, se trouvait une longue allée pour se balader sous couvert. De-ci, de-là, on trouvait quelques salons privés et, en levant les yeux, on pouvait parfois apercevoir derrière les moucharabiehs, quelques regards indiscrets.
Jungo proposait à sa clientèle de jolis mignons et demoiselles aux courbes délicieuses. La plupart avait été acheté sur les marchés du Sud et les autres – comme Mali remporté huit ans plus tôt- avaient été gagné lors de paris contre ses concurrents et Mali était une perle que beaucoup voulait. Le jeune homme avait les traits fins d'une demoiselle avec sa peau pâle et ses cheveux blonds coupés au niveau des épaules et son caractère... eh bien beaucoup appréciaient son insolence, prenant souvent ça comme un jeu. Il avait une belle clientèle, riche et régulière, qui ramenait une somme conséquente même si Jungo avait dû se séparer récemment de l'un d'eux : Pratchen, un marchand au porte-monnaie bien garni. L'homme était un régulier depuis presque un an et avait même insisté pour avoir l'exclusivité du jeune prostitué – que Mali lui avait refusé pour des raisons extravagantes – et ces derniers temps, Pratchen avait eu la main lourde. Jungo n'aimait pas voir ses filles subir les assauts blessants de clients, même fortunés.
Toujours debout au pied de l'escalier situé sur la droite tout près de la grande porte, le tenancier soupira lourdement avant de sourire en apercevant un homme de belle prestance pénétrer dans son établissement. Il se frotta la bedaine, remit correctement sa chemise longue et s'avança vers son invité dont la tenue vestimentaire et le teint mat laissaient présagés un marchand ambulant.
« Soyez le bienvenu à l'Exotique, monseigneur. »

Je vous mettrai prochainement une vraie preview de ce chapitre 1 "L'Exotique" sur Fictionpress.
Voili voilou !

Bonne journée !